
L’unique valeur du football est de permettre à un crétin de Patagonie de communiquer à l’aide d’un langage simple, avec un autre crétin de Papouasie, à un débile des champs à s’enflammer avec un simplet des villes, un snob de banlieue à éructer avec un maquereau des beaux quartiers. Il annule toute forme de séparation sociale, géographique, d’âge, et inutile de le préciser, de sexe. Que des femmes n’aiment pas le foot ne les a jamais conduit à répudier un homme qui s’y vautre, c’est le contraire qui apparaitrait suspect. Même le racisme, ou le nationalisme, alors qu’on les accuse de gangréner les hautes valeurs citées, ne sont que carton-pâte face à ses rituels grands-guignols et ne sont sortis du chapeau que lorsque ce sport connait un moment de faiblesse, c’est à dire de silence.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire