samedi 1 novembre 2008

SARKO LE RACKETTEUR

SARKO LE RACKETTEUR

Le prêt à haut taux (8%)

Le PDG de la BNP et Christine Lagarde:

Christine Lagarde: Monsieur le PDG de la BNP ? Bonjour, Christine Lagarde. Vous n'avez toujours pas réclamé votre prêt de 4,27 milliards que j'ai ordonné à votre banque de contracter auprès de l'état. Je vous demande de vous presser.
Baudoin Prot : Sauf votre respect, madame la ministre, je n'en veux pas de votre prêt. D'abord, il est bien trop cher, et quand j'ai besoin de prêts, je sais où m'adresser, au cas où vous en douteriez. Deuxio, je suis moi-même prêteur, voyez-vous, et en ce moment je suis plutôt à la recherche d'emprunteurs sérieux et solvables.
Christine Lagarde: Mais c'est obligatoire, Monsieur le PDG, c'est un devoir national. Pensez donc ! Si les banques qui n'ont pas besoin de prêt le refusent, c'est comme-ci on faisait connaître à tout le monde le nom des banques qui sont en difficulté. Vous devez être solidaire de vos confrères.
B.P.: Madame le sinistre, excusez-moi, mais si mes confrères ont déconné, je ne suis pas supposé payer une taxe pour les récompenser de leur médiocrité. Nous sommes encore en économie libérale, me semblait-il. Quoique des fois, je me demande...
Christine Lagarde: Ta ta ta. Monsieur Prot, vous devez accepter d'emprunter à l'État. Je vous propose un deal: vous prenez le prêt, et comme moi même, j'ai besoin de trouver l'argent, vous me faites un prêt de 4,27 milliards, ça ira comme ça ?
B.P.: je n'ai pas besoin d'argent, Madame la Ministre. Cela dit, si l'État a besoin de 4,27 milliards, vous pouvez toujours monter le dossier et me l'envoyer. Je pense qu'avec l'aval de Monsieur Strauss-Kahn au FMI, ça pourra aller.
C.Lagarde : Ne jouez pas au plus con avec moi, je pourrais gagner. Votre dernier contrôle fiscal remonte à quand ?
B.P: .... (intérieurement: "La S@£°§e !")
C.Lagarde : Merci d'avoir accepté ce très généreux prêt de mes services, Monsieur Prot.

Trève de plaisanterie. Alors qu'en Grande-Bretagne, les banques qui n'ont pas besoin du prêt de Gordon Brown peuvent heureusement s'en passer, le dispositif français ne constitue rien moins qu'un racket.

Pire même, l'intrusion des préfets dans les instances dirigeantes des banques, pour "s'assurer qu'elles prêtent bien aux PME" ouvre les prémisses d'un CRA à la Française. Comme le dit Contribuables associés:

La réalité sera donc la suivante : un préfet, saisi par un patron de PME mécontent de s’être vu refuser un crédit, dira au directeur de la banque qu’il doit faire crédit à cette PME, même si elle ne le mérite pas, car c’est l’État qui le demande. La décision sera donc prise par l’État, et le risque par le banquier. Le favoritisme et le copinage marcheront à fond. L’irresponsabilité s’installera.

http://www.objectifliberte.fr/2008/10/vers-un-cra-la.html

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